Détente psychomusicale

La musicothérapie est une pratique thérapeutique consistant à aider, soutenir, accompagner, voire rééduquer par l’intermédiaire de sons ou de musique. La musique devient un moyen de communication et d’expression qui s’adresse à des personnes en souffrance ou difficultés psychiques, sensorielles, physiques, neurologiques ou encore psycho-sociales. La thérapie doit prendre en compte la musique dans son ensemble, l’histoire du sujet, mais également les interactions entre patient et thérapeute.

Une des techniques musico-thérapeutique, la détente psychomusicale utilise judicieusement la musique pour procurer une détente physique et psychique. Au début d’une séance, des exercices de respiration peuvent être proposés. La séquence musicale créée par le thérapeute est ensuite diffusée. La technique, d’apparence très simple, est en réalité une thérapie bien plus complexe.

Le praticien crée ses séquences musicales en s'inspirant de la méthode U. La structure musicale doit suivre une forme de courbe descendante, puis ascendante. La première phase, appelée « plage de relaxation », précède celle de « la remontée », associée à une augmentation progressive du rythme. La décomposition des phases permet de faire varier le tempo, l’orchestre, et le volume. Ces paramètres doivent diminuer durant la phase descendante. L’écoute initie l’entrée dans un état interne, se situant entre veille et sommeil. Une fois l’état de relaxation profonde atteint, la phase ascendante prend le relais. Elle permet au patient de reprendre contact avec la réalité ambiante, tout en restant apaisé. La respiration est fondamentale pour régénérer l’énergie, qu’il s’agisse de la première ou de la seconde phase.

A l’issue de la séance, le patient doit se sentir apaisé psychiquement, mais également musculairement et émotionnellement. Un temps d’écoute est proposé pour qu'il puisse verbaliser ses émotions, et évacuer les tensions psychiques réveillées par la musique. 

Sources : https://www.out-the-box.fr/ (2022) ; TheraMusica (2022) ; Patiño-Lakatos et al. (2020)