Autres préjugés Psy ...

 

Différentes manières de pratiquer ?

Il est possible de travailler dans :

- Hôpital

- CMP

- Prisons

- Maternité

 - Libéral

- Seul ou en équipe (avec des médecins, éducateurs spécialisés, assistantes sociales)

- En cabinet, en visiothérapie, au domicile du patient

 

Le psy peut être manipulé par son patient ?

Il est possible que le patient soit dans une situation inconfortable au début de la psychothérapie. Son inquiétude peut le mener à l'envie de contrôler son thérapeute. Comprenant la raison, le praticien peut le laisser quelques temps. Toutefois, la relation avec son thérapeute est censée être "de confiance". Même si cette posture soulage le patient, elle doit être écourtée pour que le travail thérapeutique "réel" puisse commencer. Le psy n'est pas dupe, et doit être en mesure d'aider son patient à dépasser ce souci de contrôle. 

 

Le patient peut être manipulé par le thérapeute ?

Le code de déontologie et l'éthique sont connus et strictement respectés par les psychopraticiens. La psychothérapie enlève simplement les blocages, libère le patient de certains comportements et pensées, pour qu’il puisse grandir et se développer harmonieusement. 

 

 

La plasticité cérébrale, vous connaissez ?

Cette faculté permet à l'être humain d'intégrer des changements durables à son mode de fonctionnement. Le processus, parfois long, peut être accéléré avec de la motivation, de bons outils, mais surtout un "bon psy" ! 

 

Parler résout les problèmes ?

La parole est libératrice. Elle permet d'extérioriser sa souffrance et de clarifier ses pensées. Ce n'est pas un hasard si l'art thérapie est de plus en plus pratiquée par les thérapeutes. Le psy apporte une écoute bienveillante, sans jugement !

 

La psychothérapie dure longtemps ?

La psychothérapie est souvent plus courte qu’on ne l’imagine. Penser que résoudre un problème ancré depuis longtemps est difficile n'est pas justifié. Il suffit parfois d'une goutte d'eau pour faire céder le barrage !

 

Ne vaut-il pas mieux parler à un ami ?

Parler à un ami fait du bien ! On extériorise parfois plus facilement notre souffrance. D'autant plus que la relation de confiance est déjà mise en place. Il y a toutefois des sujets qui mettent mal à l’aise ou bien face auxquels l'ami sera démuni. Un psychopraticien peut ainsi apporter "neutralité", "connaissances", mais surtout "compétences en psychologie". Seul un professionnel avertit peut permettre de faire des liens entre des affects douloureux et leur représentation correspondante !

 

Le psy juge ?

Derrière le statut de "psy" se cache un être humain, avec ses propres bagages émotionnels ! Il est conscient des difficultés de la vie, et n’a aucune raison de juger. Il est là pour aider, soutenir son patient, mais il fait surtout preuve d'empathie. Se mettre à la place de l'autre est une faculté indispensable lorsqu'on se lance dans la profession !

Conclusion ? 

Chaque psychopraticien créer sa propre identité professionnelle avec son vécu, ses apprentissages et sa formation. Je vous souhaite d'avoir l'ouverture d'esprit de dépasser vos idées reçues. Se faire sa propre expérience permet de se baser sur des faits réels ! Entamer une psychothérapie ne nécessite aucun engagement. Le seul risque que vous prenez est de prendre goût à "apprendre sur vous" et à vous "sentir bien dans votre corps", mais surtout "bien dans votre tête" !