anorexie

Le role de la dietetique dans les tca

Le rôle de la diététique dans le traitement des TCA

Le 24/06/2024

L’approche multidisciplinaire prend de plus en plus d’ampleur dans le suivi thérapeutique des patients souffrant de TCA. En quoi le secteur de la diététique est il un maillon fort dans le traitement de ce type de troubles ?
La dynamique sociale de l anorexie mentale

Les dynamiques qui régissent l'anorexie mentale

Le 24/06/2024

Depuis le 20ème siècle, les études scientifiques se sont enchaînées pour tenter de comprendre au mieux les facteurs qui régissent cette pathologie. L’anorexie mentale est désormais un trouble poly factoriel, qui s’exprime par de nombreuses dynamiques, toutes liées les unes aux autres, mais dont le point commun initial est la génétique. À l’origine de tout être humain, elle guiderait de cette manière l’expression de plusieurs autres dynamiques, qui pourraient ensuite mener à une anorexie. Une étude épigénétique, comparant les diverses expressions génétiques, a montré qu’il existait des traits métaboliques spécifiques à la maladie. Elle serait donc à la fois psychiatrique et métabolique. Les aspects cognitifs, biologiques, physiques, et relationnels, pour leur part, découlent non seulement de la génétique, mais également de l’environnement.
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L'anorexie : un trouble du comportement alimentaire

Le 06/03/2024

Étymologiquement l’anorexie est un manque d’appétit. En psychanalyse, l’anorexie correspond a un refus de s’alimenter à cause d’un état mental particulier. C’est un désir pathologique de ne pas prendre de poids. Il existe deux catégories d’anorexie : - L’anorexie classique où la perte d’appétit est secondaire, liée à la restriction volontaire et souvent inavouée de l’alimentation. - « L’anorexie-boulimie », l’individu présente des crises de boulimie avec après coup des vomissements ou des purgatifs. Le premier est un refus total de manger et le deuxième une orgie suivie d’une purge. Les deux types conduisent à des pertes de poids qui peuvent mener à la mort ou des troubles cardiaques graves. Les données épidémiologiques indiquent que la fréquence de l’anorexie est en augmentation dans les sociétés occidentales ou la « minceur » fait figure d’idéal. Elle se manifeste classiquement dans toutes les classes sociales au sein de familles pour lesquelles la promotion sociale et la réussite scolaire ont une grande importance. Sources : https://www.efpp.pro/details-l+anorexie+un+trouble+du+comportement+alimentaire-371.html
Anorexie angoisse et fonctionnement nevrotique

Anorexie, angoisse et fonctionnement névrotique

Le 06/03/2024

Pour limiter la manifestation d’angoisse, un individu peut essayer de rediriger son énergie libidinale sur un trouble, quel qu'il soit. La masturbation, infantile ou non, est de cette manière un mécanisme de défense contre l’angoisse. L’énergie interne étant trop intense, l’individu agit en vue de la laisser sortir une angoisse latente et de s’en libérer. Comme pour le besoin de masturbation, l’hypocondrie révèle un trop-plein d’énergie libidinale. Cette pathologie n’est autre qu’une obsession envers un objet désigné : la maladie. Une autre thématique de plus en plus observable dans la société contemporaine, l’anorexie mentale, utilise également ses obsessions pour libérer cette libido déroutante. L’individu malade utilise sa pathologie comme mécanisme de défense contre l’angoisse, instaurant des rituels rassurants. Le comptage des calories, la pesée régulière, et le sport à outrance sont des pratiques ritualisées qui mènent à la perte de poids. Il existerait de cette manière un déplacement de l’angoisse sur un objet phobique : l’aliment. L’assiduité de l’individu envers ses obsessions l’oblige à suivre une routine bien pensée, à agir, et donc à se rassurer. La névrose obsessionnelle est donc une manière de lutter contre les manifestations psychiques désagréables telles que l’angoisse (Chassaing et al., 2009 ; Kipman et al., 2001). La névrose est guidée par trois facteurs : biologique, phylogénétique et psychologique. D’un point de vue psychologique, l’angoisse vient d’une appréhension du sujet quant à sa capacité de gestion de ses propres pulsions. Or, plus il y a du refoulement, plus le désir s’intensifie, et plus l’individu entre dans un cercle vicieux pathologique. Le désir crée un manque également vécu comme une faute. Changez le sens de cette faute, en lui donnant un contenu, explique la naissance de la culpabilité, et indirectement son rapport avec l’angoisse (Baas, 2012). Source : https://psychotherapie.efpp.pro/